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Bien s’alimenter en maison de retraite

Bien s’alimenter en maison de retraite

 

Nos conseils pour choisir un établissement au top côté alimentation

L’attention portée aux repas dans les établissements pour personnes âgées constitue un critère de choix central. Voici les questions à se poser pour s’assurer que l’alimentation est prise en compte comme il se doit.

Lorsqu’on veut entrer en maison de retraite ou que l’on cherche une place pour un parent, le choix est rarement pléthorique. Mais si plusieurs alternatives s’offrent à vous, la façon dont est traité tout ce qui touche à l’alimentation fait partie des critères à prendre en compte. Question de bien-être, mais aussi de santé. Car la malnutrition guette les personnes âgées et favorise grandement l’installation de la dépendance. Malheureusement, trop d’établissements négligent cet aspect fondamental de la vie de leurs résidents comme le prouve notre enquête dans plusieurs dizaines de maisons de retraite. Aussi, parmi bien d’autres critères au moment de choisir une maison de retraite, les repas, leur contenu, leurs modalités ainsi que le suivi nutritionnel sont à prendre en considération.

– La présence d’un médecin coordonnateur, au moins à mi-temps, est indispensable.

– Demandez à prendre un repas (qui ne tente rien…) pour vous faire une idée de la qualité de la cuisine.

– Faites-vous transmettre une grille des derniers menus pour avoir une vision globale de la nature des plats servis (plutôt bonne cuisine traditionnelle ou produits industriels sans rapport avec les habitudes des personnes âgées) et de l’équilibre nutritionnel (donnant une large place aux protéines, produits laitiers, fruits et légumes).

– Informez-vous sur les horaires des repas qui devraient dans l’idéal se rapprocher des horaires traditionnels. Un jeûne nocturne de plus de douze heures n’est pas souhaitable. L’absence de collation nocturne constitue une circonstance aggravante.

– Assurez-vous qu’un choix alternatif est proposé, au moins pour le plat principal, lorsque celui prévu par le menu ne convient pas. Les résidents doivent d’ailleurs, en principe, remplir une fiche de goûts à l’entrée.

– La possibilité de choisir sa place à table fait aussi partie des détails qui changent tout, lorsque la personne est en mesure de tenir une conversation.

– La présence d’une commission des menus incluant les résidents est un signe de bonne volonté de la part de la direction.

– Côté surveillance, un bilan nutritionnel et bucco-dentaire devrait être établi à l’entrée puis un suivi mensuel assuré. Le bilan nutritionnel inclut une pesée, un questionnaire sur les habitudes alimentaires pour détecter d’éventuelles carences et un dosage d’albumine pour dépister la dénutrition.

– Le recours régulier à un diététicien est souhaitable. Sa présence une demi-journée par semaine est suffisante.

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