Santé

Scandale, faut-il vérifier ces médicaments sur internet pour savoir s’ils ne sont pas dangereux !

Il est tout à fait scandaleux d’apprendre par le détour d’un article d’ un journal, que l’on prend un médicament dangereux. A qui faire confiance!!!

Le journal l’express (n°3102 15/21 dec 2010) a dressé cette liste à partir de la revue Prescrire, revue hors des lobbys pharmaceutiques et avec l’aide d’un spécialiste , le Pr Giroud.

  • ACTOS : traitement du diabète
  • ADARTEL : syndrome des jambes sans repos
  • DI-ANTALVIC : antidouleur
  • HEXAQUINE : crampes musculaires
  • INTRISIA : baisse du désir chez les femmes
  • KETEK : infections respiratoires
  • NEXEN : arthrose et règles douloureuses
  •  VASTAREL : vertiges….champs visuel
  • ZYPREXA : schizophrénie et troubles bipolaires
  • ZYBAN : sevrage tabagique

Suite d’un article du journal le Monde :

Il est regrettable que le nom des 76 médicaments faisant l’objet d’un suivi national de pharmacovigilance ne soit pas publié.
Une mission de l’Inspection générale des affaires sociales a été diligentée par Xavier Bertrand, qui est de nouveau titulaire du portefeuille de la santé, afin de tirer au clair les dysfonctionnements de l’administration dans le cas du Mediator – elle n’a pas compétence pour enquêter sur les responsabilités du laboratoire Servier – et proposer des améliorations au dispositif de pharmacovigilance.

Ces améliorations sont d’autant plus nécessaires que le Mediator n’est pas un cas isolé et que d’autres bombes à retardement sont amorcées. Des médicaments continuent d’être présents sur le marché et souvent largement prescrits, alors que leur intérêt médical est pour le moins faible et leurs effets indésirables parfois graves. Des spécialistes du médicament citent notamment le cas du méprobamate, commercialisé sous le nom d’Equanil par Sanofi Aventis.

Ils s’étonnent que ce produit, mis sous surveillance par l’Afssaps en raison des intoxications potentiellement mortelles en cas de surdosage, n’ait pas été totalement retiré du marché alors que d’autres médicaments ayant un meilleur rapport bénéfice-risque sont disponibles. « Le jour où sortira l’affaire de l’Equanil, les uns et les autres seront aussi mal à l’aise qu’avec le Mediator », prédit Jean-François Bergmann, professeur de thérapeutique à l’Assistance publique – hôpitaux de Paris.

SIGNAUX D’ALERTE

Actuellement, l’Afssaps précise que 76 médicaments font l’objet d’un suivi national de pharmacovigilance, parmi lesquels les dix figurant dans la liste de médicaments qui devraient être retirés du marché parue dans L’Express le 15 décembre, et que 58 enquêtes rétrospectives ont été menées par les centres régionaux de pharmacovigilance
Lanceur d’alerte, la revue Prescrire a su détecter précocement des signaux d’alerte sur le Mediator, comme sur d’autres molécules, quand l’Afssaps a tardé à agir. Mais, lorsque cette dernière prend des décisions de retrait, comme en décembre 2009 avec les médicaments contenant des gels de kétoprofène, un anti-inflammatoire commercialisé sous le nom de Ketum, elle est désavouée par le Conseil d’Etat, qui a annulé la suspension de l’autorisation de mise sur le marché du produit. Il est plus difficile de retirer un médicament du marché que de l’y faire entrer.

Paul Benkimoun (journaliste à la rubrique Médecine du journal Le Monde).

Merci à l’AL Que Choisir de Bayonne de nous avoir fait suivre cette information importante.

source : http://www.prescire.org/fr/

suite le 4 janvier 2011

  • Le BufflomédilVasodilatateurs : trop d’accidents cardiaques et neurologiques mortels avec le buflomédil

Sans intérêt thérapeutique démontré, le buflomédil (Fonzylane° ou autre) a des effets indésirables parfois mortels. Il faut le retirer du marché.

Le buflomédil (Fonzylane° ou autre), un vasodilatateur, est commercialisé depuis plus de 20 ans en France sans intérêt thérapeutique démontré. Il a des effets indésirables neurologiques et cardiaques, parfois mortels, en particulier en cas de doses élevées ou inadaptées à l’insuffisance rénale.

Un compte rendu de la Commission nationale de pharmacovigilance de l’Agence française du médicament (Afssaps) a révélé que plusieurs dizaines de cas d’effets indésirables graves avec ce médicament, dont plusieurs mortels, ont été notifiés entre 2007 et 2009.

Prescrire souligne qu’en 2006 déjà, ces effets indésirables, les situations à risques et l’absence de bénéfice clinique tangible du buflomédil étaient connus. Plutôt que de retirer ce médicament du marché, les autorités ont décidé de retirer uniquement le dosage fort. La consommation de ce médicament a baissé de moitié entre 2006 et 2009, mais manifestement cela n’a pas suffi à mettre les patients à l’abri.

Combien de victimes faut-il encore aux firmes concernées ou à l’Afssaps pour décider de retirer ce médicament du marché ?
Important débat sur les médicaments. le 8 janvier 2011

Actuellement une polémique a été lancée sur la place publique au sujet de certains médicaments présumés dangereux.
Les médicaments que l’on nous prescrit sont normalement indiqués pour nous guérir et non pas nous tuer ou nous rendre plus malades.
Les médecins et l’AFSSAPS débattent sur l’intérêt du bénéfice par rapport au risque entrainant des réactions médicamenteuses.
Si un médicament tue un malade, mais en guérit mille, le risque pour eux est minime.

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