Réservations de billets d’avion en ligne par carte bleu selon le journal Le Parisien
Les tarifs affichés au début de votre recherche en ligne changent parfois au moment de la validation du vol, selon la carte de paiement utilisée.
C’est l’époque pour réserver un billet d’avion. Mais attention : pièges en vue! Imaginez : vous repérez en vitrine une paire de chaussures à 80 €, mais au moment de présenter votre carte de paiement le vendeur vous annonce que le prix passe à.
.. 120 €. Evidemment, c’est impossible. Impossible, sauf chez les voyagistes d’Internet. Le billet d’avion que vous avez débusqué, et dont vous êtes sûr qu’il est le moins cher, réserve souvent de mauvaises surprises au moment de le payer. Car le montant réclamé au bout du processus peut (lui aussi) s’envoler en fonction du mode de paiement.
Ces frais de carte ou réductions de frais de paiement, comme les appellent ces voyagistes inventifs que sont Opodo, Govoyages, Lastminute, Gotogate,Rumbo, Bravofly, eDreams ou encore Promovacances, sont-ils normaux ? Pas du tout : « C’est une pratique trompeuse, analyse Justine Massera, juriste à l’association de défense des consommateurs UFC-Que choisir. Le prix définitif doit être affiché dès les premiers résultats de recherche. » La loi est d’ailleurs très claire sur ce point, mais pas toujours respectée à la lettre…
Des frais qui se multiplient
Ces vendeurs de rêves ont en stock d’autres surprises. Puisque vous avez trouvé un supertarif pour votre voyage, autant emmener la famille, pensez-vous. Et là, nouvelle déconvenue lors du règlement : les frais de carte bancaire peuvent se multiplier avec le nombre de passagers, bien qu’il n’y ait qu’un seul dossier de réservation. C’est le cas, par exemple, chez Opodo et eDreams. On croit rêver ! Ainsi, sur un même site, notre testing pour un voyage en Martinique peut coûter pour une famille de trois personnes entre 1 176 EUR et 1 868 EUR, selon la carte de paiement utilisée.
Des sites en mal de visibilité
Pour les voyagistes en ligne, il s’agit avant tout, dans un contexte très concurrentiel, d’attirer le client, de se faire remarquer sur la Toile. Et, pour cela, il y a les comparateurs : Liligo, Kayak, Jetcost… La recette pour le voyagiste est simple : pour afficher le prix le plus bas, il suffit de négocier une remise avec un éditeur de cartes bancaires. Chez Govoyages, sur neuf cartes, une seule donne accès au prix le plus bas. Le problème, c’est que les voyagistes se sont vite copiés et que, dorénavant, tout est faussé.
- Des remises opaques…
- et sur des cartes confidentielles …
- Le trou d’air de l’information …
- Nos conseils …
source http://www.leparisien.fr/