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Stop aux arnaques

Des pratiques commerciales abusives, mensongères ou trompeuses, visant particuliers et entreprises, sont régulièrement observées :

Pour vous aider des informations :

Arnaques bancaires.

Si votre soi-disant conseiller bancaire vous appelle et vous demande d’annuler ou de valider  des opérations en cours sur votre compte souvenez-vous des consignes répétées par votre banque avant de vous précipiter à répondre.

En effet depuis plusieurs mois des adhérents nous décrivent le même procédé de fraude à savoir un appel téléphonique d’un correspondant utilisant un numéro qui correspond à votre agence.

Afin d’empêcher ces opérations, le pseudo-conseiller vous demande de procéder à une annulation via un code reçu par SMS et en cliquant sur un lien vous invitant à communiquer vos données confidentielles.

En fait il ne s’agit pas d’un code d’annulation mais d’une confirmation au bénéfice d’escrocs qui récupèrent des données personnelles (adresse, voir numéro de carte bancaire) ciblées à partir d’informations sur les réseaux sociaux ces voleurs usurpant également les informations des banques : nom de l’agence, du conseiller, et même le numéro de téléphone qu’ils parviennent à afficher comme numéro appelant en utilisant des logiciels « spécialisés ».

Notre conseil demandez à votre interlocuteur d’attendre quelques instants afin de contacter votre agence et souvent la liaison téléphonique se coupe !

Ne remplissez jamais les formulaires de contact.

Si vous tombez sur une page internet, après avoir effectué une recherche ou avoir cliqué sur une publicité, et qu’on vous demande de renseigner vos coordonnées personnelles (nom, adresse, e-mail, numéro de téléphone …) pour vérifier votre éligibilité à un produit d’épargne, pour bénéficier d’un crédit très attractif ou tout simplement pour recevoir plus d’informations sur un produit bancaire, une assurance ou un placement financier : fuyez !

Méfiez-vous des sites qui vous demandent des informations sans vous en donner ! Ne communiquez jamais vos coordonnées sans savoir à qui vous vous adressez précisément. Rappelez-vous que, en plus de permettre de vous contacter, ces informations peuvent aussi être utilisées pour usurper votre identité !

Faites-vous dépanner, pas arnaquer !

L’activité de dépannage à domicile constitue l’un des premiers postes d’enregistrement des plaintes reçues notamment par la DGCCRF.

Souvent organisés à partir d’une centrale téléphonique, certaines entreprises ne disposent pas de locaux professionnels et même exercent leurs activités en toute illégalité au regard de la réglementation fiscale et du droit du travail.

La main d’œuvre souvent peu, voire pas qualifiée, est soumise à un « turn-over » intense. De plus, elle n’est pas systématiquement déclarée.

L’activité suscitant le plus grand nombre de plaintes est celle de serrurerie.

Avant toute intervention, demandez à consulter les tarifs et exigez un devis détaillé et écrit.

N’acceptez pas des réparations au motif qu’elles seront prises en charge par votre assureur.

Pratiques commerciales trompeuses dans le secteur de la rénovation énergétique des logements :

Ne donnez jamais suite aux sollicitations téléphoniques dans ce secteur d’activité.

Evitez de laisser vos coordonnées téléphoniques.

Méfiez-vous des entreprises qui se réclament d’organismes publics ou de fournisseurs d’énergie.

Dans leur argumentaire commercial ou la dénomination de leurs sociétés, certaines entreprises se réclament des services publics ou comme étant mandatées par des organismes publics (ministères, mairies, ADEME, ANAH, etc.) ou des entreprises du secteur de l’énergie (EDF, ENGIE, ENEDIS, etc.).

Sachez que les administrations publiques ne démarchent jamais les consommateurs à des fins commerciales.

N’hésitez pas à vérifier sur internet l’objet commercial de ceux qui vous démarchent et à prendre contact avec les services ou entreprises desquelles se revendiquent ces entreprises.

Arnaque en ligne

Le faux RIB fait irruption dans les boîtes mail.

Une escroquerie, vise à falsifier le courriel d’un professionnel pour envoyer un RIB frauduleux, accompagné d’une vraie facture. Un piège redoutable, car difficile à détecter

Une entreprise ou une personne à qui vous devez de l’argent vous envoie un courriel avec un RIB et une facture en pièces jointes, afin que vous puissiez réaliser un virement sur son compte. Le message est intercepté par un aigrefin, qui en reproduit le contenu à l’identique et joint la facture d’origine. Seuls changent l’adresse de l’expéditeur… et le RIB, qui n’est autre que celui de cet expéditeur malintentionné. Le courriel initial est remplacé par le contenu frauduleux. Une fois le virement effectué sur le compte illicite, votre argent s’envole et votre créancier n’a pas touché un centime.

En cas de doute vérifiez scrupuleusement l’adresse e-mail de votre interlocuteur. Demandez également au professionnel ou à la personne dont vous êtes débiteur le nom de sa banque et confirmation de son envoi.

Prévenez-la avant d’effectuer le virement et demandez confirmation du versement de la somme sur son compte dès réception.

Arnaque au colis

Ce SMS cache un redoutable virus qui copie votre application bancaire.

Tout commence avec un SMS ou un MMS indiquant la réception d’un colis.

Sauf qu’en cliquant sur le lien qu’il contient, au lieu de vous renvoyer sur une copie d’un site de transporteur de colis, vous êtes invité à télécharger une application censée vous permettre de suivre la progression de votre livraison.

Imprudemment vous acceptez qu’elle soit téléchargée depuis votre navigateur plutôt que depuis le magasin officiel de votre smartphone.

Le piège se referme il ne s’agit pas de l’interface officielle du transporteur : il s’agit d’un programme malveillant qui cible les applications bancaires.

Arnaque à l’assurance vie.

Un notaire vous apprend que vous êtes le bénéficiaire d’un contrat d’assurance vie bien garni.

Les escrocs ont développé une technique bien ficelée : elle s’appuie sur l’usurpation de l’identité de vrais notaires (nom, même site Internet) et cible les proches d’une personne décédée repérés grâce aux avis d’obsèques. Par téléphone ou par mail, ils font croire à leurs victimes qu’elles sont bénéficiaires d’un contrat d’assurance vie. Si elles mordent à l’hameçon, après avoir envoyé les pièces demandées (carte d’identité, livret de famille, justificatif de domicile…), un faux contrat notarial plus vrai que nature (en-tête avec logo des notaires et tampon officiel) leur est envoyé pour les ferrer. Et ensuite ? Les faussaires réclament le paiement de frais pour débloquer les fonds. Et une fois les sommes versées… ils s’évaporent dans la nature.

 

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