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Abonnements cachés

Gare aux abonnements cachés

Le Centre européen de la consommation vient de tirer la sonnette d’alarme sur les abonnements cachés. D’après cet organisme public, de plus en plus d’internautes se retrouvent à payer chaque mois des dizaines voire des centaines d’euros après avoir répondu à une offre alléchante en ligne.
La première alerte a été lancée il y a quelques semaines. Elle concernait des publicités faisant miroiter des iPhones 6 à seulement 1 €. Sauf qu’en cliquant sur l’offre, l’internaute était dirigé vers des sites de jeux en ligne ou des clubs d’achat qui l’amenaient à souscrire un abonnement payant dont les mensualités pouvaient atteindre près de 90 €. Visiblement, le procédé a fait des émules. Dans un communiqué, le Centre européen de la consommation (CEC), un organisme public spécialisé dans la gestion des litiges commerciaux transfrontaliers, met en garde les internautes contre la recrudescence de plaintes liées à ces abonnements cachés. À en croire le CEC, les consommateurs sont nombreux à avoir découvert des prélèvements sur leur compte bancaire après avoir accepté de recevoir des échantillons de produits de beauté ou des produits de santé à tester. Les coordonnées bancaires, qu’ils ont volontairement données, ne devaient servir qu’à payer des frais de port de l’ordre de 4 à 5 €. Finalement, les clients malheureux se sont retrouvés abonnés à des services payants dont le coût pouvait atteindre plusieurs dizaines voire plusieurs centaines d’euros par mois. Lire attentivement les conditions générales avant de souscrire leur aurait permis de découvrir que le simple fait d’accepter de recevoir un échantillon valait acceptation de la souscription à l’abonnement.
Sur Internet comme ailleurs, mieux vaut se méfier comme de la peste des publicités trop alléchantes, surtout lorsque le site réclame vos coordonnées bancaires.
En cas de souscription non désirée, envoyez à la société une lettre recommandée avec accusé de réception contestant la validité de l’abonnement, exigeant son annulation, l’arrêt des éventuelles livraisons ainsi que le remboursement des sommes déjà versées. Si vous avez reçu des colis, le CEC conseille de les retourner à l’expéditeur. Enfin, contactez votre banque pour faire opposition à l’abonnement et voir avec elle si elle a la possibilité de prendre à sa charge le remboursement des frais.

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article selon le Centre Européen des Consommateurs France

Le CEC reçoit de nouveau de nombreuses réclamations de consommateurs ayant souscrit, via diverses publicités sur différents sites internet, des produits de beauté « à l’essai » qui s’avèrent être des échantillons de crèmes pour la peau et autres produits « antirides ». En période de fêtes de fin d’année, ce type d’offres peut fleurir dans les rubriques « idées cadeaux » de la presse féminine. Soyez donc vigilant !

Le mode opératoire est toujours le même : le consommateur se voit proposer d’obtenir un flacon d’essai, en payant uniquement des frais de port modiques de 4.25 à 5.95 €. Mais en réalité, après avoir examiné les conditions générales de vente de ces sites internet, le consommateur s’aperçoit qu’il a souscrit en réalité à un « abonnement par défaut » avec des prélèvements tous les mois à hauteur de 70, 80 voire 90 €.

Comment résilier? En principe, il suffit de signaler sa volonté de mettre fin à l’abonnement dans les délais indiqués dans les conditions générales de vente et renvoyer, à ses propres frais, le produit ou ce qu’il en reste, à une adresse précisée ultérieurement par la société ou mentionnée sur le site internet.

Ces sociétés se présentent souvent sous différents noms avec des adresses internet qui varient tant par leur dénomination que par les coordonnées présentées sur les différents sites d’enregistrement. Par ailleurs, elles présentent souvent des adresses physiques aux Etats-Unis avec des adresses postales au Royaume-Uni ainsi que des numéros de téléphone et adresses mail britanniques.

La résolution amiable des litiges avec certaines de ces sociétés qui présentent une adresse au Royaume-Uni, par l’intermédiaire de nos collègues du CEC Royaume-Uni, n’a pas pu être possible du fait que dans la quasi-totalité des cas, l’adresse mentionnée est fausse ou comme énoncé auparavant, il s’agit d’une simple boîte aux lettres.

Nous recommandons aux personnes concernées de faire opposition aux abonnements par défaut via leurs établissements bancaires ainsi que de contacter avec insistance la société en cause, par email ou téléphone, afin de demander l’annulation de l’inscription pour éviter tout nouvel envoi non désiré.

D’autres litiges de ce type nous ont été signalés avec une société basée au Danemark concernant des produits de santé « miracle ». Pour plus d’information, consultez l’article du CEC Belgique !

Centre Européen des consommateurs France 

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