Le rachat d’or aux particuliers sous le feu des projecteurs de la DGCCRF
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a constaté la recrudescence d’une pratique liée au développement de l’activité de rachat d’or par des professionnels. A l’heure où la crise économique étrangle le pouvoir d’achat des français, la vente de bijoux précieux s’avère un moyen efficace pour le particulier d’oxygéner ses finances ce qui, comme le rappelle la DGCCRF, n’est pas sans danger. Se glissant parmi les nombreux effets liés à la crise bancaire et financière de 2008, des sociétés d’or en cash apparaissant sous de multiples formes (brocanteurs, bijouteries itinérantes…) et proposent d’acheter de l’or sous quelque forme qu’il soit (dents en or, bijoux ou lingot) moyennant une contrepartie versée en argent.
Alertée par la multiplication des échanges commerciaux autour de l’or, l’autorité de surveillance des pratiques commerciales s’est penchée sur cette question. Les résultats obtenus interpellent : 54,21% des établissements se consacrant à l’activité de rachat d’or sont en situation d’anomalie.