Santé

Déguisements d’Halloween par 60 millions de consommateurs

Déguisements d’Halloween : des toxiques à faire peur par 60 millions de consommateurs

Bisphénol A, phtalates, allergènes… La composition des masques et maquillages pour enfants a de quoi épouvanter.
Le masque du petit-fils de Dark Vador ou un maquillage blanc et noir de sorcière ? À l’approche d’Halloween, les enfants sont à la recherche du déguisement le plus horrible à exhiber le soir du 31 octobre. Mais après avoir pris connaissance de notre essai, ce sont les parents qui vont faire la grimace…
Si les fabricants rivalisent d’inventivité dans l’effroi, la plupart oublient l’essentiel : garantir la totale sécurité des jeunes utilisateurs en excluant toutes les substances sur lesquelles pèsent des soupçons de toxicité !

Trop de substances indésirables pour les citer toutes
Faut-il rappeler que les organismes en développement des enfants et des adolescents sont particulièrement sensibles à certains composés toxiques, avec des répercussions possibles à l’âge adulte (risques d’allergie, de perturbations endocriniennes, c’est-à-dire du système hormonal, etc.) ?
Nos experts ont été épouvantés devant la plupart des listes d’ingrédients des produits de maquillage de notre essai. Le nombre des molécules indésirables est tellement élevé qu’il nous est impossible de toutes les citer.Entre autres substances à risques, nous avons détecté ici du propylparabène, un perturbateur endocrinien potentiel ; là, du BHA, un antioxydant classé « cancérogène possible » par le Centre international de recherche sur le cancer ; ici encore, du méthylisothiazolinone (MIT), très allergisant…

Des masques quelque peu perturbants
Du côté des masques de déguisement, le constat est moins alarmant. La composition étant absente des étiquettes, nous avons dû mener des analyses en laboratoire. Résultat : la majorité des masques de notre sélection sont recommandables, parfois sans aucune réserve, sinon pour un usage ponctuel.
Nos analyses ont néanmoins révélé la présence de bisphénol A, un perturbateur endocrinien, dans un des masques. Dans un autre, c’est le DEHP, l’un des phtalates les plus préoccupants, qui a été mis en évidence. Dans les deux cas, les teneurs restent au-dessous des limites réglementaires.
Cela ne suffit pas à nous rassurer, car on sait que la toxicité de ces substances peut s’exercer à faibles doses… Comment expliquer que le bisphénol A, dont l’utilisation est interdite dans les contenants alimentaires vendus en France, reste autorisé dans des masques placés au contact de la bouche des petits ?

Une réglementation spécifique s’impose
Chaque année, des déguisements et maquillages sont retirés…

La suite http://www.60millions-mag.com/

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