Chronique conso

Location de voiture dans notre chronique conso

Location de voiture dans notre chronique conso

Notre chronique de la conso parue dans Var Matin de Saint Raphaël du 19 mars 2016

Aujourd’hui : Trois histoires de location de voiture

Les faits :

Monsieur A loue un véhicule mais ne juge pas nécessaire de prendre l’assurance complémentaire proposé par le loueur,  sur une route de montagne en croisant un autre véhicule il a un accident matériel avec sa  responsabilité engagée,  résultat  monsieur A doit s’acquitter d’une somme de 5000 € !
Monsieur P rend son véhicule de location sans faire le plein outre l’ajustement  à un niveau de carburant équivalent à celui constaté au moment de la remise du véhicule, le loueur  augmente la facture de 15 € pour frais de service.
Madame loue une camionnette pour un déménagement lors de la restitution le loueur constate des traces  de peinture sur la portière et retient une somme de 500 € sur la caution  alors qu’elle avait mentionnée des rayures. Au regard du devis présenté par le loueur (document correspondant au changement de la portière !) une solution amiable a été trouvée suite à l’intervention de l’association locale.
Le Centre européen des consommateurs rapporte  l’anecdote suivante, en juin dernier : Madame X, espagnole, loue un véhicule en France, pour un montant de 165 euros. Le contrat prévoit une prise en charge à l’aéroport de Beauvais et une restitution le même jour à l’aéroport de Biarritz, à 23h30, soit en dehors des horaires d’ouverture de l’agence.

Madame X. ne trouve pas  de boite aux lettres dans laquelle déposer les clés de son véhicule. Elle décide de laisser la voiture sur le parking et de les renvoyer par la Poste dès le lendemain, afin qu’elles ne soient pas volées.

L’agence reçoit les clés quelques jours plus tard, et facture à la cliente  la somme de 795 euros,  soit 630 euros de plus que prévu.

Mme X. s’adresse au réseau des CEC pour connaître ses droits. Le Centre Européen des Consommateurs France-Allemagne demande au loueur de Biarritz de lui prouver l’existence d’une boite aux lettres dédiée à la restitution des clés lorsque l’agence est fermée.

Le loueur n’est pas en mesure de le faire, et accepte de rembourser 505 euros à Mme X., lui facturant néanmoins le plein d’essence qu’elle n’avait pas effectué.

Nos conseils

En France, les loueurs incorporent dans leurs tarifs le coût d’une assurance obligatoire responsabilité civile pour les dommages causés aux tiers.

Attention, seuls les passagers du véhicule et les personnes impliquées dans un accident (piéton, cycliste, autre automobiliste, etc.) sont considérés comme des tiers : ni le conducteur ni son véhicule ne sont couverts ! En cas de dégâts et de vol, le client devra payer une somme élevée – de 2 500 à 10 000 euros, pour une voiture de catégorie A ou B.

Il est donc préférable de souscrire une assurance facultative  utile en cas de dommages du véhicule, en cas de vol, et en cas d’accident. Cette dernière indemnise à la fois le conducteur et ses passagers. Les cartes bancaires haut de gamme comme Visa premier ou American Express Gold prennent souvent ces assurances à leur charge. La franchise, c’est-à-dire la part qui reste à la charge du client, peut toutefois rester élevée : entre 600 et 2 000 euros pour un vol ou des dégâts.

Même si les employés des loueurs rechignent à le faire (affluence, parking éloigné…) exigez qu’un état des lieux précis soit établi au départ et au retour du véhicule, au besoin  pour l’état des lieux la prise de photos datées au moyen d’un smartphone  ou autre appareil numérique  peut constituer un moyen de début de preuve en cas de litige.

A M

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