Dans le cadre d’une politique globale de prévention de l’obésité infantile, l’UFC-Que Choisir demande un ensemble de mesures ciblant les facteurs en lien avec l’obésité, notamment le dépistage et la prise en charge des enfants en situation de surpoids ou d’obésité, la promotion de l’activité physique et sportive, l’amélioration de la qualité nutritionnelle de l’offre alimentaire.
Pour un marketing alimentaire responsable à destination des enfants :
l’étude de l’UFC-Que Choisir confirme la corrélation entre la surexposition aux publicités et les consommations déséquilibrées : les 26 % d’enfants les plus exposés aux publicités sont ceux qui réclament le plus à leurs parents de produits sans intérêt nutritionnel et consomment le plus de produits gras et sucrés.
L’encadrement des publicités alimentaires aux heures de grande écoute des enfants:
Sur l’ensemble des programmes d’une journée regardés par les enfants de 4 à 10 ans1, 80 % des publicités alimentaires destinées aux enfants portent sur des produits trop gras ou trop sucrés.
La validation par le PNNS des programmes éducatifs sur la nutrition :
Une partie importante des engagements figurant dans la charte des professionnels porte sur la diffusion de programmes éducatifs, dont le contenu éditorial reste sous la seule responsabilité de l’industrie alimentaire. Les professionnels ont en effet refusé de soumettre leurs productions à la validation du Programme National Nutrition Santé (PNNS), seule instance officielle pouvant en vérifier la validité scientifique
La gratuité de diffusion pour les communications de l’INPES sur la nutrition :
Disposant d’un budget annuel de communication de 8 millions € pour ses campagnes sur la nutrition, l’INPES ne peut combattre à armes égales avec le matraquage publicitaire de l’industrie agro-alimentaire qui dispose d’un budget de communication près de 200 fois supérieur (1,5 milliard € en 2009 – Source Kantar Média).