Notre chronique de la Conso parue dans Var Matin de Saint Raphaël / Fréjus
Aujourd’hui : Santé et tatouage
Cas pratique
Madame. X s’est faite tatouer et a contracté un staphylocoque doré. L e tatoueur l’a remboursé mais madame X a gardé des séquelles et se demande ce qu’elle doit faire ?
Rappels
Chaque personne mettant en œuvre des techniques de tatouage par effraction cutanée doit déclarer cette activité auprès de l’Agence Régionale de Santé (ex DDASS/DRASS) depuis le 1er avril 2010 du lieu d’exercice de l’activité.
Outre le nom, l’adresse la déclaration doit mentionner la nature des techniques mises en œuvre et la copie de l’attestation de formation du déclarant.
Notre analyse
Madame X a été invitée, au regard des conditions anormales dans lesquelles le tatouage a été pratiqué, de contacter l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et l’agence régionale pour leur faire part des effets indésirables apparus suite au tatouage.
Il lui a également été conseillé de contacter son assureur « garantie recours » en vue d’une demande d’indemnisation à la compagnie d’assurance du tatoueur.Enfin en l’absence de dialogue il a été précisé à madame X. qu’elle avait la possibilité d’engager la responsabilité contractuelle du tatoueur devant les tribunaux.
Notre conseil
Pour éviter de se trouver dans une situation délicate la première démarche consiste à s’assurer que l’on a devant soit un professionnel déclaré et formé. Chaque client doit être informé, avant de se soumettre à un tatouage, des risques auxquels il s’expose. Après la réalisation du tatouage, le tatoueur doit lui indiquer les précautions à respecter. Ces informations doivent être affichées de manière visible dans le studio de tatouage, et remises par écrit au client.
AM