Alors que les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) promettent des débits de 20, 25 voire 100 mégabits par seconde (Mbits/s), les internautes, eux, doivent généralement se contenter de connexions nettement moins rapides. Un projet d’arrêté visant à encadrer les arguments publicitaires des FAI est en cours d’adoption. L’UFC-Que Choisir y est plutôt favorable.
Les fausses promesses des fournisseurs d’accès à Internet (FAI) en matière de débits sont-elles en train de vivre leurs dernières heures ? En tout cas, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a décidé de prendre le problème à bras-le-corps. Depuis longtemps, en effet, les FAI n’hésitent pas à tordre la réalité pour annoncer dans leurs publicités des débits allant « jusqu’à 20 mégabits par seconde » voire « jusqu’à 25 » ou « jusqu’à 28 Mbits/s » alors que la plupart de leurs clients bénéficient au mieux de 8 ou 10 Mbits/s. Et avec le lancement commercial du VDSL2, cette surenchère de débit ne fait que s’amplifier. Cette technologie censée accroître les débits des connexions ADSL a poussé Free à faire miroiter à ses clients des débits pouvant aller « jusqu’à 100 Mbits/s ». Une sortie qui lui a valu un sérieux recadrage de l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep).
- Objectif : Faire communiquer les FAI sur le débit réel….