Les Français désirant se rendre au Canada doivent depuis le 10 novembre détenir une autorisation de voyage électronique (AVE). Sans cette AVE, qui coûte 7 dollars canadiens et s’obtient en quelques minutes sur Internet, l’embarquement dans l’avion est refusé. Attention, des sites commencent déjà à arnaquer les voyageurs en gonflant les prix de cette formalité.
Il suffisait jusqu’ici aux Français d’avoir un passeport à jour pour entrer au Canada. Depuis le 10 novembre, c’est un peu plus compliqué. Les voyageurs à destination du Canada – qu’il s’agisse de la partie anglophone ou du Québec – doivent être en possession d’une autorisation de voyage électronique (AVE), délivrée en ligne.
Cette procédure ne devrait pas dépayser les voyageurs ayant l’habitude de se rendre aux États-Unis, puisqu’elle est similaire à la demande d’Esta mise en place par les autorités américaines depuis 2009.
Le processus est très simple. La demande s’effectue en quelques minutes sur le site officiel du gouvernement canadien (www.cic.gc.ca/francais/visiter/ave.asp). Les renseignements demandés sont classiques : identité, numéro de passeport, motif du voyage, adresse sur place, etc. La confirmation est envoyée par courriel en quelques minutes. Elle est valable pour une période maximale de cinq ans ou jusqu’à l’expiration du passeport utilisé pour présenter la demande.
La procédure est payante : 7 dollars canadiens, soit environ 5 euros, à payer par carte bancaire sur le site officiel du gouvernement.
Comme c’est le cas avec l’Esta, la mise en œuvre de ce dispositif s’est traduite par l’ouverture de nombreux sites peu scrupuleux qui, sous un aspect officiel, facturent très cher (de 34,90 à 50 €) cette prestation. C’est le cas de www.eta-canada-ave.com, www.avecanada.com, www.canada-eva.com, et autres variantes avec les mêmes termes, qui sont à éviter.
Cette demande s’applique aux voyageurs arrivant en avion, non à ceux pénétrant au Canada par voie terrestre ou maritime. Attention, l’AVE est obligatoire dès que vous prévoyez un séjour ou une simple escale au Canada. À défaut, l’accès à l’avion vous sera refusé au moment de l’embarquement. Au besoin, il est possible de faire une demande à la dernière minute sur tout appareil connecté à Internet, y compris un téléphone mobile.
Morgan Bourven
source https://www.quechoisir.org/